L’email devient un canal privilégié et de nombreux outils de création de newsletters voient le jour. On peut compter Substack, Revue, Medium, Mailchimp, Mailjet ou encore Sendinblue. Certaines plateformes sont efficaces pour des campagnes emailings (Mailjet, Mailchimp, Sendinblue) et d’autres mettent l’accent sur le contenu (Substack, Revue, Medium).
Lancé en 2017, Substack convient davantage aux créateurs de contenu qui souhaitent envoyer des newsletters payantes ou qui souhaitent combiner facilement leur blog avec une newsletter. Revue, similaire à Substack, permet également à des indépendants de monétiser leur newsletter éditoriale.
Ces deux plateformes s’adressent particulièrement à des journalistes, écrivains, blogueurs, etc. Il s’agit de très bons outils pour lancer sa première newsletter gratuite ou payante auprès de ses propres abonnés mais présentent quelques différences.
L’éditeur de Substack est très simple d’utilisation. L’outil permet d’ajouter des sous-titres, des liens vers un contenu externe et des images.
Concernant l’interface de Revue, il permet également de créer ses newsletters avec un style éditorial professionnel sobre et épuré. Il existe un thème personnel et un thème éditorial. L’éditeur de newsletter est simple d’utilisation. Vous pouvez ajouter facilement du texte, des images, des vidéos, ou encore des publications provenant des réseaux sociaux.
Substack est conçu pour les newsletters payantes. En effet, le but est d’augmenter les abonnements à vos newsletters en montrant par exemple une partie de votre contenu gratuitement mais en demandant de s’abonner pour voir le reste. Il est également possible de proposer des newsletters totalement gratuites.
Revue propose également une option payante pour monétiser ses contenus.
Substack permet de communiquer directement avec ses abonnés. Contrairement à d’autres plateformes, il n’y pas d’intermédiaires.
Comme Substack, Revue permet une communication directe avec ses lecteurs via des listes de diffusion propres.
Cela constitue l’un des avantages les plus importants pour les rédacteurs de contenus indépendants souhaitant vivre de leur passion. Les deux sont gagnants pour mettre en avant la relation entre le lecteur et le créateur de contenus.
Sur Substack, vous pouvez créer votre propre nom de domaine et le joindre à la newsletter. Cependant, il prend beaucoup de temps pour être bien référencé sur les moteurs de recherche. L’URL de votre blog ressemblera à : “votrenom.substack.com/title « . Ce type d’URL prend beaucoup plus de temps pour être classé sur les moteurs de recherche. Il existe l’option du domaine personnalisé, mais Substack facture des frais fixes de 50 dollars pour l’activation de domaines personnalisés.
Au contraire, sur Revue, l’ajout de domaine personnalisé sur Revue est gratuit ce qui est plus avantageux pour les blogueurs.
Vous pouvez écrire des articles sur la plateforme Substack et créer votre liste de diffusion. Par ailleurs, lorsque vous publiez un article sur votre blog Substack, la plateforme envoie cet article dans une newsletter à vos abonnés. Concernant la collecte des e-mails, Substack le fait pour vous gratuitement en fournissant un formulaire d’inscription. L’inconvénient est qu’il n’est pas possible de modifier l’apparence du formulaire d’inscription.
A l’inverse, sur Revue, vous pouvez le modifier car il prend en charge le formulaire HTML personnalisé.
Substack ne permet pas d’intégrer des plateformes externes ce qui constitue un inconvénient majeur face à Revue.
Revue, lui, permet une intégration facile à partir des réseaux sociaux permettant de partager du contenu à partir de plusieurs plateformes. En effet, Revue a la possibilité d’intégrer des outils tels que Twitter, LinkedIn, Medium, Zapier, Instagram et plus encore, ce qui facilite la production de contenu.
Les deux plateformes ont des frais de traitement pour les newsletters payantes.
L’utilisation de Substack est gratuite mais prend une commission de 10% sur ce que les rédacteurs gagnent en un mois.
Depuis l’acquisition de Revue par Twitter, il est possible d’avoir une audience de n’importe quelle taille pour une newsletter gratuite. Pour la newsletter payante, la plateforme prend une commission de 5% sur les abonnements.